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Violences policières, le côté obscur de la force
Par Institut des Hautes Etudes sur la Justice
Le 03/06/2019
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« Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière ». Ainsi s’exprimait, en mai 68, Maurice Grimaud, préfet de police de Paris. Ce constat, très juste, est probablement partagé par une grande majorité de policiers. Les violences dont certains d’entre eux se rendent coupables n’en restent pas moins condamnables. C’est en tout cas la conviction du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, qui demandait début mars une « enquête approfondie» sur les violences policières commises contre des gilets jaunes ou de la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, réclamant pour sa part le retrait des lanceurs de balles de défense (LDB). De leur côté, les policiers disent faire face ces dernières années à des groupuscules décidés à en découdre, les obligeant à « rétablir » l’ordre… et plus seulement à le « maintenir ». Qu’en est-il réellement ? Comment aller vers la désescalade ? Faut-il revoir la doctrine du maintien de l’ordre ? On en parle ici et maintenant.

Invitée

Marion Guemas, responsable des programmes police/ justice à l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture).